dans le lit de la rivière

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Parfois il était dangereux de s'aventurer au bord de la rivière, quand la crue était énorme, quand la pluie n'avait pas cessé des jours et des jours. Avec mon cousin, on s'approchait d'elle. L'écouter de plus près. La voir de plus près. J'aimais le grondement de la rivière.
Quand j'étais enfant, ce pont était traversé par des trains qui n'existent plus. Je l'empruntais avec mon petit vélo. Si un train s'annonçait, je me pressais, j'allais me réfugier dans un renfoncement prévu à cet effet, un petit creux de la barrière métallique et je serrais mon petit vélo contre moi de peur que le train ne l'emporte. Mes yeux d'enfant amplifiaient probablement le danger. Je n'aimais pas quand j'entendais siffler le train.

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