Il y a quelque chose d’instable, de vivace, de mouvant dans la chorégraphie des corps des cannistes au combat. Ils tournent, s’envolent, virevoltent, s’approchent, pivotent, déploient leurs gestes ou esquivent les coups. Jamais trop éloignés, jamais très proches, les corps s’affrontent sans se toucher. La canne sépare les tireurs. La distance est respectueuse.
Entre équilibres et déséquilibres, entre attaques et parades, les enchaînements sont nombreux. La bascule de l’un à l’autre état se fait à la seconde. Le tireur est vif, précis, rapide, son acuité est extrême. Et pourtant l’équilibre est précaire, l’instant d’après l’adversaire a riposté. Il faut déjouer l’assaut.
C’est une danse en duo qui propose une multitude de tableaux et je progresse alentours cherchant une distribution harmonieuse, un mouvement éthéré, une composition aérienne. Les cannistes sont chorégraphes, j’esquisse une mémoire de cette danse.
Je n'ai pas suivi tes autres séries - par manque d'intérêt pour le sujet, je l'avoue. Mais ici, j'y trouve du sens et de la beauté!
RépondreSupprimerBon début de semaine!
très bien réussi cette série en flou, cela donne encore plus de mouvement
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette légèreté, on dirait qu'ils n'ont pas de poids et qu'ils sont capables de voler. Merci Chrystel !
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